A la fin du XIX° siècle, les « mondine » ( repiqueuses de riz de la vallée du Pô ) se groupent en ligues. Ces syndicats d’ouvrières agricoles avaient pour but de répartir le travail entre tous. Ces ligues deviennent peu à peu des groupements d’entraide.


1 - Sebben che siamo donne
Paura non abbiamo
Per amor dei nostri figli (bis)
Sebbeb che siamo donne
Paura non abbiamo
Per amor dei nostri figli
In lega ci mettiamo

Refrain : Oili oili oila
E la lega crecera
E noialtri lavoratori (bis)
Oili oili oila
E la lega crecerà
E noialtri lavoratori
Vogliamo la libertà

2 - E la libertà non viene
Perché non c’è l’unione
Crumiri col padrone (bis)
La libertà non viene
Perché non c’è l’unione
Crumiri col padrone
Son tutti da ammazar

3 - Sebben che siamo donne
Paura non abbiamo
Abbiam delle belle buone lingue (bis)
Sebben che siamo donne
Paura non abbiamo
Abbiam delle belle buone lingue
E ben ci difendiamo

4 - E voialtri signoroni
Che ci avete tanto orgoglio
Abbassate la superbia (bis)
E voialtri signoroni
Che ci avete tanto orgoglio
Abbassate la superbia
E aprite il portafoglio

Traduction:
La Ligue

1 - Bien que nous soyons des femmes
Nous n'avons pas peur
Pour l'amour de nos enfants (bis)
Bien que nous soyons des femmes
Nous n'avons pas peur
Pour l'amour de nos enfants
En ligue nous nous mettons

Refrain : A oilì oilì oilà
Et la ligue grandira
Et nous autres socialistes (bis)
A oilì oilì oilà
Et la ligue grandira
Et nous-autres socialistes
Nous voulons la liberté

2 - Et la liberté n'arrive pas
Parce qu'il n'y a pas d'union
Les jaunes avec le patron (bis)
Et la liberté n'arrive pas
Parce qu'il n'y a pas d'union
Les jaunes avec le patron
Sont tous à supprimer

3 - Bien que nous soyons des femmes
Nous n'avons pas peur
Nous avons de belles et bonnes langues (bis)
Bien que nous soyons des femmes
Nous n'avons pas peur
Nous avons de belles et bonnes langues
Et nous nous défendons bien

Et vous autres beaux messieurs
Qui avez tant d'orgueil
Rabaissez votre superbe (bis)
Et vous autres beaux messieurs
Qui avez tant d'orgueil
Rabaissez votre superbe
Et ouvrez votre portefeuille